Le Projet SSEQCU tient son plan de mobilisation des parties prenantes (PMPP) dans le cadre du financement additionnel
Le gouvernement togolais a sollicité l’appui financier de la Banque mondiale pour la mise en œuvre de la deuxième phase du projet services de santé essentiels de qualité pour la couverture sanitaire universelle, SSEQCU (P174266). Le projet initial et le financement additionnel visent à améliorer la fourniture de services essentiels de santé et de nutrition et la qualité des soins aux femmes enceintes, aux enfants et aux populations vulnérables en vue de la réalisation des Couvertures sanitaires universelles (CSU). Pour supporter les coûts d'expansion des activités du projet initial, cette nouvelle phase sera exécuté à travers cinq (05) composantes : (i) Accroître la demande et l'offre de services de santé et de nutrition de qualité ; (ii) Rapprocher les établissements et services de santé des ménages ; (iii) Renforcer le régime national d'assurance maladie ; (iv) Améliorer l'intendance, la supervision et la gestion du projet ; (v) Intervention d'urgence conditionnelle (CERC). La zone d’intervention couvre les six (6) régions sanitaires du Togo mais certaines interventions seront spécifiques pour les régions défavorisées (Maritime, Plateaux, Centrale, Kara et Savanes).
Dans le cadre du financement additionnel, la mise en œuvre du projet impliquera plusieurs acteurs étatiques, non étatiques et communautaires dont la mobilisation et l’engagement sont fortement recommandés. L’ensemble des individus, groupes d’individus, communautés affectées, les services nationaux et déconcentrés de la santé, les autorités traditionnelles et locales, la société civile et les ONG locales concernées par les activités du projet doivent être impliqués dans la mise en œuvre du projet.
L’implication de toutes ces parties prenantes assurera une bonne collaboration afin de minimiser et mitiger les risques environnementaux et sociaux du projet. Conformément à la norme environnementale et sociale (NES) n°10 relative à l’engagement des parties prenantes et la diffusion de l’information, le présent plan de mobilisation des parties prenantes a été élaboré dans le but de proposer une stratégie de communication pour fournir aux parties prenantes l’information sur le projet qui soit compréhensible et accessible et les consulter sous une forme adaptée à profil, leur culture, de manière libre de toute manipulation, sans interférence, coercition, discrimination et intimidation.
Les parties prenantes du projet regroupent les acteurs des ministères et agences impliquées dans l’exécution du projet à travers le comité de pilotage, l’UCP, les UGP, les organismes gestionnaires de l’AMU, le personnel de santé public/privé, les travailleurs impliqués dans les travaux de construction, réhabilitation et rénovation, les agents de santé communautaire (ASC), les communautés locales en général et en particulier celles qui sont proches des centres de santé et pouvant être directement touchées par la gestion des déchets issus des soins médicaux, les groupes vulnérables et désavantagés au niveau communautaire n’ayant pas les moyens d’accéder par elles-mêmes aux soins de santé.
Le PMPP a défini les besoins d’information de chaque partie prenante et a proposé des stratégies adaptées de communication pour chacune d’elle. Ainsi le projet mettra à contribution les relais communautaires de niveau local (Comités de Développement de Quartier (CDQ) et Comités Villageois de Développement (CVD), les agents de santé communautaire (ASC), les organismes gestionnaires de l’AMU, les Mutuelles de santé et ONG/Associations pour la diffusion de l’information afin de ratisser large et de toucher le maximum de populations locales principalement les couches démunies à travers leurs antennes de diffusion d’informations par le canal des sensibilisations en français et en langues locales. Pour les parties prenantes qui sont instruites, un site web est créé et régulièrement mis à jour par l’UCP et les informations seront aussi diffusées via les réseaux sociaux tels que WhatsApp, Facebook, etc. A l’instar du CGES et du CPRP, le PMPP propose également un mécanisme de gestion des plaintes (MGP).
Le Spécialiste social qui est recruté au sein l’UCP est chargé de la mise en œuvre du PMPP conjointement avec le spécialiste en sauvegarde environnementale déjà à bord et le Coordinateur de l’UCP. Les activités de mise en œuvre du plan feront l’objet de rapports périodiques.
L’engagement des parties prenantes sera un processus continu et dynamique qui s’étendra sur la durée de vie du projet.
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